Aribert Reimann, Eingedunkelt | Recording of Aribert Reimann’s a cappella Lieder cycle « Eingedunkelt » Neun Gedichte by Paul Celan |
Bayerische StaatsZeitung « Auch die Sensibilität der durchgeknallten Bestattungsberaterin Fink (herrlich überdreht: Hélène Fauchère) hält sich in Grenzen. » « Klirrend klar, hell, bestimmend singt Hélène Fauchère. » | Georg Friedrich Haas, Thomas, Bayerische Staatsoper, Ja, Mai 2022, Die Deutsche Buehne |
Promo film on Jürg Frey’s I Listened to the Wind Again | World Premiere Recording of Jürg Frey I Listened to the Wind Again will be released on 1 October 2021 on Bandcamp and all digital platforms. « The way Hélène Fauchère articulates Frey’s quotation heavy text and teases out phantom melodic accents from within the meticulous linearity, sends the music into the sublime. The way her voice fits the unfolding score seems to expand similarly to the vocal exercises on Frey’s superb piece from 2013, 24 Wörter. » |
Ars Nova au défi de la création « Sur le devant de la scène, Hélène Fauchère donne une « lecture » du texte à la fois distanciée et heurtée, avec des éclats de voix, comme l’est le récit hachuré d’Agota Krystof. L’ensemble instrumental qui inclut un cymbalum (fidèle Françoise Rivaland) ourle la voix, en modèle les accents, ajoute ses couleurs et ses nervures rythmiques, relayant le chant qui procède souvent par phrases isolées. Au terme du récit, la voix est entendue a cappella (« je sais lire »), laissant à nue cette déclamation singulière au débit saccadé, un rien farouche et presque mécanique parfois. Les inflexions sensibles de la voix et le timbre chaleureux d’Hélène Fauchère confèrent cette part d’intimité et de fragilité qui confine à l’émotion. » | L’Analphabète, La captation audiovisuelle, Ars Nova |
Narcissus & Echo, Presse | Narcissus & Echo, Kammeroper von Jay Schwartz, Opera Factory Freiburg, Oktober 2020 : « Als musikalisches Bühnenpersonal agieren eine Sängerin, die wunderbare, stimmlich wie darstellerisch jederzeit überzeugende, ja mitreißende Hélène Fauchère, als Narcissus und eine Bratscherin, in Freiburg die ebenbürtig vorzügliche Aida-Carmen Soanea, als dessen Gegenpart Echo sowie ein doppelt besetztes sehr üppiges Schlagwerk, das auch eine, im modernen Musikbetrieb sehr selten zu erlebende Glasharmonika umfasst und die beiden fantastischen Ausführenden Lee Ferguson und Seorim Lee über weite Strecken des Abends stark beschäftigt. » Jay Schwartz, Narcissus & Echo, Interview avec Heiko Hentschel |
La riche palette sonore d’Aurélien Dumont par l’Ensemble 2e2m « Âpre bryone pour voix, ensemble et électronique (2009 et 2018), s’appuie sur cinq poèmes d’Emily Dickinson. La voix d’Hélène Fauchère est soumise à un intense exercice de plasticité, qu’elle murmure, susurre, souffle, grogne, parle, psalmodie, chante avec lyrisme, gronde ou crie. L’équilibre est idéal entre les effets électroniques, les interventions des quinze instrumentistes et les moments de parole pure, parfois complètement à nu. L’intensité des textes, finement mis en lumière par la composition, en est décuplée. Au centre de la pièce, l’irrésistible répétition du vers « An Hour is a Sea » contient à elle seule toute la tension, la beauté et la maîtrise de l’intertextualité entre musique et mots : cette montée progressive au rythme de la guitare électrique saturée et des interventions bruitistes des autres interprètes se conclut par une explosion libératoire dans un climax parfaitement amené. » | Tide, Aurélien Dumont |
An interview with the singer Hélène Fauchère | …/…Singing is a way of expressing this creativity, using a means as powerful as singing, as the human voice, a way of communicating on a different level, other than language. It is much more intense. When you sing, the language of music combines with the language of literature, but there is also body language. Many different ways of communicating come together. |
The Wire Reviews Jürg Frey’s I Listened to the Wind Again, Silenzio June 2017, louthcms.org: « The night begins with « As Imperceptibly As Grief », a setting of an Emily Dickinson poem for Hélène Fauchère as solo soprano. The 25 minute piece is tigltly circumscribed, its movements made only by degrees. The demands on Fauchère are intense, and there are long stretches of silence sometimes broken only by the quietest of notes. Slowly, the range expands, and the power of Fauchère’s voice comes into its own. This music situates a phenomenal tension in the slightest of gestures, and there is certainly an expectation of concentration, but the overall impression is not harsh or bewildering. The silences form a shade into which the music casts itself – dappled, mysterious, dramatic; a « light escape / Into the Beautiful », as Dickinson puts it. » | Bruno Serrou à propos de « E la vita si cerca dentro di sé… » de William Blank, Festival L’Archipel 2017 : « Retour à l’Alhambra voisin pour le concert suivant, qui a indéniablement constitué un véritable événement. Occasion d’entendre l’excellent Lemanic Modern Ensemble, formation genevoise fondée en 2007 par le compositeur vaudois William Blank. […]L’œuvre met en musique deux poètes italiens que quatre siècles séparent, quatre poèmes du Tasse (1544-1595) et trois poèmes de Mario Luzi (1914-2005) qu’elle alterne. Trois instruments solistes, le piano, la harpe, la percussion émergent de l’ensemble qui présentent des figures musicales que les autres instruments reprennent et déploient à la façon d’un chœur, faisant écho et commentant le chant de la brillante soprano française Hélène Fauchère. » |
Forum Opera, à propos des Turbulences vocales du 21 janvier 2017 à la Philharmonie de Paris : « Vito Žuraj n’est pas très connu en France, et c’est bien dommage. Originaire de Slovénie et principalement actif en Allemagne et en Autriche, le compositeur nous a concocté une farce musicale ubuesque épatante pour conclure cette deuxième partie. Dans Ubuquité que nous écoutions en création de la version française (réinstrumentée au passage), le narrateur nous invite à un tour du monde où s’enchainent listes, jeux de mots et blagues plus ou moins graveleuses. Le style est polymorphe, allant piocher dans le jazz, lorgnant sur les Mysteries of the Macabre d’un certain Ligeti et se référant explicitement au travail sur les citations de Bernd Alois Zimmermann (lui-même cité, tant dans la musique que dans le texte). Pour cette pièce, nous retrouvons Hélène Fauchère en forme olympique. Epaulée par un Pintscher précis et incisif, elle interprète cette musique protéiforme avec une aisance vocale et un jeu de scène à en faire pâlir une Barbara Hannigan. » | |
Resmusica, à propos des Turbulences vocales du 21 janvier 2017 à la Philharmonie de Paris : |
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Accents | Le webmag de l’ensemble intercontemporain | Entretien avec Hélène Fauchère |